Cette grand-messe du Parti des travailleurs, présidée par le dirigeant Kim Jong-un, s'est déroulée de lundi à vendredi, selon KCNA, en amont du Nouvel An traditionnellement marqué par une allocution du leader nord-coréen.
«Les États-Unis sont le pays le plus réactionnaire, qui considère l'anticommunisme comme étant son invariable politique d'État», indique le média officiel dans un compte rendu des discussions en anglais.
Le parti a également critiqué les relations de plus en plus étroites entre la Corée du Sud voisine, le Japon et les États-Unis, estimant que ces partenaires étaient devenus «un bloc militaire nucléaire à des fins d'agression».
Il a aussi qualifié la Corée du Sud d'«avant-poste anti-communiste des États-Unis» dans la région, alors que le régime nord-coréen s'est construit sur cette idéologie.
Face à cette situation, Kim Jong-un a ainsi «clarifié» la stratégie à adopter pour mettre en œuvre «la contremesure anti-USA la plus dure, à lancer de manière agressive», a relaté KCNA, sans donner de détails.
Ce type de congrès du Parti des travailleurs, ainsi que les discours de Kim Jong-un adressés aux responsables nord-coréens, servent généralement à Pyongyang de tribune pour des annonces politiques majeures.
La Corée du Nord s'oppose résolument aux États-Unis et houspille régulièrement les dirigeants de Corée du Sud, les accusant d'être des «marionnettes» des Américains. Elle se rapproche à l'inverse de la Russie, avec qui elle a signé en juin un pacte de défense mutuel entré en vigueur au début du mois.
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